La Bouzanne à Velles le 1er septembre 2022, un bras secondaire asséché à proximité de la prairie de Velles :
2022 aura été une année extrêmement sèche, elle rejoint les années 2019 et 2020. Avec des températures extrêmes aux mois de juillet et d’août, un déficit de précipitations d’environ 100 mm, et une maigre recharge des nappes en 2020, la Bouzanne et ses affluents ont subi des assecs particulièrement longs et sévères.
S’ajoutant à la problématique du manque d’eau, là où l’eau était encore présente il a été observé une importante prolifération de cyanobactéries, témoin de la détérioration de la qualité de l’eau. L’exemple le plus probant a été observé sur le plan d’eau de Neuvy-Saint-Sépulchre, profondément touché par la prolifération bactérienne et en conséquence la mortalité d’une majorité des poissons du plan d’eau à la mi-août.
Prolifération de cyano-bactéries sur le plan d’eau de Neuvy-Saint-Sépulchre, le 26 août 2022
A ce jour, les débits de la Bouzanne restent très bas, situés sous le seuil du débit de crise de l’arrêté cadre sécheresse, ce qui est très rare pour la saison. Celui-ci ne s’appliquant plus au-delà du 31 octobre, le Préfet de l’Indre a fait le choix de placer le bassin de la Bouzanne ainsi que les autres bassins du département en Vigilance. Les débits des cours d’eau ne sont toujours pas reconstitués en ce mois de novembre…
